Un monde sans internet, sans téléphone portable avec des salons recouvert de moquette, des manteaux multi-color et des lunettes épaisses : bienvenu dans les années 1980, cette décennie qui sonne comme un âge d’or pour l’Amérique. The Goldbergs nous plonge dans une famille des années 1980 dans laquelle le cadet a filmé le quotidien de sa famille à cette époque et le commente aujourd’hui. Cette histoire vraie s’impose dés le début, la famille Goldbergs est le stéréotype de la classe moyenne américaines de ces années là : Murray le père autoritaire sentimentalement opaque, Beverly la mère envahissante et protectrice, Erica l’aînée superficiel, Barry le grand frère immature abruti et enfin le narrateur Adam en cadet naïf; quand au grand père Albert il aime ses petits enfants. La mécanique fonctionne dés le départ très bien, les personnages se détachent et s’affirment très vite, ça colle et ça fonctionne le comique de situation et le ton humoristique tourné vers la culture populaire de ces années là est fédératrice. A la réalisation, The Goldbergs s’impose avec des couleurs pétantes, des scènes au comique implacable et enfin une bande son musical d’origine qui est tout simplement parfaite. Mélange assez équilibré entre Malcolm in the Middle et la mémorable That’s 70’s show, The Goldbergs joue également sur le décalage entre notre époque et celle de la famille Goldberg c’est ringard mais tellement hilarant. Ce pilot remplis parfaitement son travail et nous a convaincu de continuer, Adam F. Goldberg (Breaking In) a réussit son coup en adaptant son histoire, ils étaient 8,94 millions d’américains pour en admirer le pilot. En définitive la promesse a été tenu, ABC tiens ici une comédie qui peut devenir grande, entre décalage générationnel et nostalgie d’une époque riche, The Goldbergs a du potentiel enfin une bonne nouvelle.
the Best Serie 
Posted on 20 octobre 2013
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